Mois : février 2021

Souvent l’enfant ne raconte pas qu’il est victime de violences sexuelles parce qu’il ne sait pas reconnaître une agression sexuelle mais aussi parce qu’il peut avoir peur de la réaction que peuvent avoir ses parents, peur de décevoir ou veut protéger des parents déjà fragiles…
 

Il veut les protéger aussi quand il entend ses parents dire : « Si quelqu’un touche a mes enfants je suis capable du pire, je le tue…

Je pense à un cas d’une maman qui m’a dit: « J’ai prévenu ma fille (4 ans) que si un méchant monsieur lui fait du mal qu’il faut vite qu’elle me le dise et que je vais le taper!  » Le problème de ce type de discours c’est que si l’enfant est victime, dans beaucoup de cas il n’ira pas raconter à ses parents de peur que les parents se battent ou tuent l’agresseur, se mettent en danger, aillent en prison et le pire c’est quand l’agresseur est un proche de l’enfant. Si ce proche est apprécié par les parents comme un grand père, frère, oncle etc… alors l’enfant pourra ne rien dire pour ne pas se sentir coupable de conflits familiaux…

Non la bouche n’est pas une partie intime mais elle est privée, elle fait partie du corps de l’enfant et personne ne doit la toucher ni insérer quoi que se soit dedans. Il est très important de ne jamais forcer un enfants à manger à insérer de la nourriture de force dans sa bouche car hormis le fait que c’est violent ça rend l’enfant encore plus vulnérable face à un agresseur sexuel ou pédophile qui pourrait se servir de la bouche de l’enfant.

Il y a souvent des cas d’abus où l’agresseur sexuel se sert de la bouche de l’enfant, il peut commencer de manière subtile comme de faire des bisous, prétextant que tout le monde le fait et que cela est normal .C’est une des raisons pour lesquelles les parents ne doivent pas embrasser la bouche de leurs enfants. Les enfants entre eux ne doivent se faire des bisous sur la bouche car ses bisous se font entre amoureux réservés aux adultes entre adultes.

Les conséquences liés à l’abus sexuel sur la bouche sont multiples comme le dégoût de la nourriture au point de ne plus vouloir manger etc…

Il est nécessaire d’apprendre a l’enfant que personne ne peut l’embrasser sur la bouche ni même faire de câlin, il faut que ce soit clair pour l’enfant, or si vous lui dites ça et que vous l’embrassez sur la bouche c’est incongruent et ça peut laisser un message confus dans la tête de l’enfant. Voici un exemple de discours explicatif que vous pouvez transmettre a votre enfant:

Ma fille ta bouche est une partie de ton corps très spéciale et personne ne peut la toucher sauf pour t’aider a te brosser les ,la nettoyer et te soigner. Personne ne peut t’embrasser sur la bouche, ni entre enfants car les enfants ne s’embrassent pas sur la bouche même si c’est pour jouer et que quelqu’un te demande cela en te disant que c’est un jeu.

Faites un jeu avec votre enfant et voyez si il a intégré cela  en demandant un bisou à la bouche, l’objectif c’est de le faire vivre une situation et qu’il dise non, qu0’il intègre l’apprentissage.

La privacité et l’intimité sont des concepts similaires, les deux font partie et sont importants en éducation sexuelle.

Être cohérent entre ce que je dis et ce que je fais est indispensable pour laisser un message clair qui protège l’enfant.

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L’éducation sexuelle est l’outil le plus puissant contre les agresseurs sexuels et permet de former une humanité respectueuse des du corps de l’enfant et de ses droits afin qu’il puisse se développer sainement.

Quel type d’éducation sexuelle ? Celle que je prône est celle qui se base sur la connaissance scientifique, la psychologie de l’enfant, ayant comme base l’affect et comme valeurs l’amour, le respect, la tolérance et la souveraineté.

Il existe évidemment d’autre courants d’éducation sexuelle auxquels je n’adhère pas car ils sont dangereux, érotisent précocement l’enfant et ce n’est pas de cela qu’il s’agit quand je parle d’éducation sexuelle.

Éducation sexuelle a une connotation négative pour beaucoup de personnes car c’est souvent associé à l’acte sexuel, avec une vision distordue de la sexualité.

Pourtant il est urgent de prendre conscience que l’éducation sexuelle  saine et adéquate basée sur les neurosciences est nécessaire et nos enfants en ont besoin, nous mêmes avons des carences car nous avons manqué de cette éducation et pour beaucoup, moi y compris avons vécu des violences, abus sexuels. Dans beaucoup de cas cela aurait pu être évité si nos parents avaient eu accès à cette connaissance des outils qui protègent…

L’éducation sexuelle regroupe la connaissance du corps, des émotions, de la communication, des actions…

Nous avons été programmés à être des êtres violents mais un autre chemin existe, certes ça demande des remises en question,  à rentrer dans un développement de soi, s’informer, se former…

Êtes vous ok pour prendre le chemin qui mène au bonheur, à la connaissance de soi et des autres par leur nature et non par le superficiel contenu dans les croyances limitantes? Êtes vous prêts pour lâcher les boulets pour vos enfants mais également pour vous, pour votre enfants intérieur? je vais vous aider à y arriver si c’est ce que vous désirer.

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L’autoritarisme est la meilleure manière de couper le lien avec nos enfants, affectif, physique, communication…

Voir l’enfant comme un être inférieur lui dire ce type de phrases qui éteignent sa flamme pure et le soumettre à l’obéissance, sont la garantie de faire d’eux des êtres traumatisés qui manquent de confiance en eux, manquent d’amour propre, ils cessent d’exister pour faire plaisir à ses parents et aux adultes en général.

Ce qui les rend encore plus vulnérables face a un agresseur sexuel, pédophile et toutes forme d’agressions qu’elles soient physiques ou verbales.

L’enfant obéissant qui obéit par la contrainte, par peur, aura encore plus peur de parler avec ses parents d’un abus sexuel subit ou toute situation dangereuse dans laquelle il se trouve. Les agresseurs utilisent plusieurs techniques de manipulation, ils font peur aux enfants, les menaces, donc si l’enfant est programmé a obéir face a d’autres menaces quotidiennes banalisés, alors il sera souvent incapable de parler a ses parents pour remettre en question une autorité qu’il considère supérieure.

Nous avons été formés à la violence que ce soit par nos parents, famille, école etc…

Nous avons tous vécu des situations de violence qui nous ont marqués. Aujourd’hui nous connaissons l’impact de la violence physique et verbale, psychologique.

Nous avons le choix aujourd’hui en connaissance de cause de changer cela et choisir de protéger nos enfants que nous soyons parents ou pas.

Ce n’est pas toujours facile mais c’est possible et des solutions existent.

Qu’est ce qui a le plus d’importance a nos yeux? Les codes sociétaux? Le regard des autres, ce que vont penser les gens? Ou la relation que nous voulons avoir avec nos enfants? Et quelle relation voulons nous avoir avec eux? Une relation d’amour, de non jujement, de confiance ou une relation toxique basé sur l’oppression, le jujement, les jeux de pouvoirs qui brisent la relation et le bien être commun?

Saviez vous que le modèle éducatif autoritaire rend l’enfant vulnérable à l’abus sexuel?

Commentez et partager pour aider les enfants à travers la prise de conscience des parents.

Arrête de pleurer! T’es un bonhomme t’es fort, un garçon ne pleure pas! Tais toi, silence t’es pas une chochotte! Pleurer c’est pour les faibles, les forts sont courageux ils ne pleurent pas! C’est rien ça, arrêtede pleurer ça va aller!

Autant de phrases qu’un petit garçon entend pendant son enfance, comme si pleurer était réservé aux filles, aux faibles. Depuis des générations, cette croyance est transmise á beaucoup trop de petits garçons. Ces phrases ont comme conséquences de couper le petit garçon de son droit de ressentir, de communiquer sur ses émotions  et d’être accueilli avec des câlins et des paroles douces.

Ces phrases le coupent de sa sensibilité et forment des hommes qui ont une grande difficulté á exprimer leurs sentiments, avoir de l’empathie pour les autres, ce qui augmente le risque de devenir des êtres violents, reproduisant á leur tour les mêmes modèles éducatifs avec leurs enfants et ainsi la boucle se répète depuis trop longtemps. C’est une des raisons qui explique pourquoi il n’y a plus d’hommes agresseurs sexuels que de femmes. La manière dont nous éduquons nos enfants, avec ou sans violences va avoir sur eux et les autres. En tant que parents nous avons la responsabilité et le devoir de donner á nos enfants les outils qui vont leur permettre de grandir en bonne santé physique mais également mentale, émotionnelle…

Qu’elle génération d’hommes voulons nous voir dans le futur? Allons nous continuer de perpétuer des modèles éducatifs á l’image d’une société malade? Ou allons nous agir pour que ça change? Les petites choses les plus banales en apparence ont un impact énormes sur le changement. Il ne s’agit pas de juger nos comportements mais de les remettre en question  et de réfléchir à comment pouvons nous changer le quotidien de nos enfants garçons pour qu’ils aient aussi le droit de pleurer, de ressentir sans êtres jugés et juste accueillir leurs émotions sana les réprimer!

Est ce que vous permettez à vos petits garçons de pleurer en leur disant qu’il en ont le droit et que pleurer c’est naturel et que ça fait du bien?

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